La ville de Hashima, située au large de la côte ouest du Japon, était autrefois une importante mine de charbon. La population de la ville a atteint son apogée dans les années 1960 avec plus de 5 000 habitants. Cependant, à mesure que les mines se sont taries et que la production de charbon a chuté, la population a commencé à décliner et, en 1974, la dernière famille est partie. Depuis lors, Hashima est abandonnée et surnommée “la ville fantôme”.
Aujourd’hui, on peut visiter Hashima grâce à des excursions organisées par des compagnies locales. Les visiteurs peuvent explorer les bâtiments abandonnés et voir ce qui reste de la ville fantôme.
La ville de Hashima
La ville de Hashima se situe au Japon, à environ 25 kilomètres au sud-ouest de Nagasaki. Elle est composée d’une île artificielle et de quatre îles naturelles, toutes reliées par des ponts. La ville comptait plus de 13 000 habitants en 1959 mais elle est aujourd’hui entièrement abandonnée. Les bâtiments sont délabrés et la végétation a envahi les rues. Cette ville fantôme est surnommée “Gunkanjima”, littéralement “île des bateaux de guerre”.
L’histoire de la ville de Hashima
La ville de Hashima a été fondée en 1887 par la Mitsubishi Corporation pour extraire le charbon des mines qui se trouvaient sous l’île. La population de la ville est rapidement montée en flèche car les mines étaient très rentables et attiraient les travailleurs du Japon et d’autres pays voisins. À son apogée, la ville comptait plus de 5 000 habitants sur une superficie de moins de 1 kilomètre carré.
Les conditions de vie à Hashima étaient extrêmement difficiles. Les bâtiments étaient entassés les uns sur les autres et il n’y avait pratiquement pas d’espace vert. Les rues étroites et sinueuses rendaient la circulation difficile et les habitants passaient leur temps libre à regarder la télévision ou à jouer aux cartes.
La production de charbon a commencé à diminuer dans les années 1960 et, en 1974, Mitsubishi a fermé définitivement les mines. La population de la ville a alors commencé à diminuer et, en 1985, elle était abandonnée complètement.
La vie dans la ville de Hashima
La ville de Hashima était une ville industrielle, et la majeure partie de sa population travaillait dans les mines de charbon. La ville était divisée en plusieurs quartiers, chacun ayant ses propres équipements et services. Les mineurs et leur famille vivaient dans le quartier ouest de la ville, tandis que les ingénieurs et le personnel administratif résidaient dans le quartier est. Les autres quartiers de la ville comprenaient un centre commercial, un marché, une école et un temple.
Hashima était une ville très densément peuplée, car elle n’avait pas beaucoup d’espace disponible. En raison du manque d’espace, les bâtiments étaient construits très près les uns des autres et il n’y avait presque aucun espace vert en surface. La plupart des habitants passaient leur temps libre à l’intérieur des bâtiments ou sur les toits des immeubles.
Malgré son apparence austère, la ville de Hashima était assez moderne pour son époque. Elle disposait d’un réseau électrique sophistiqué, d’une eau courante potable et même d’un système de chauffage central. De plus, elle possédait certaines des premières cabines téléphoniques publiques au Japon.
La fin de la ville de Hashima
La ville de Hashima a connu une fin brutale. En 1974, la compagnie mière qui l’avait construite et qui l’exploitait depuis des décennies a annoncé la fermeture de la mine. La raison officielle était que les réserves de charbon étaient épuisées mais certains ont soupçonné que le manque d’investissement dans les infrastructures et les conditions de travail insalubres avaient eu raison de la productivité de la mine. Quoi qu’il en soit, plusieurs milliers d’ouvriers ont été licenciés du jour au lendemain et se sont retrouvés sans emploi ni perspectives d’avenir.
La ville a commencé à se dépeupler peu à peu mais son agonie a été accélérée par un typhon qui a frappé l’île en 1987 et endommagé gravement plusieurs bâtiments. Les habitants ont fui en masse et, en 2002, il n’y avait plus âme qui vive sur Hashima. La ville est restée abandonnée pendant des années jusqu’à ce que le gouvernement japonais décide d’en faire un site touristique pour rappeler aux visiteurs les heures sombres de l’histoire du pays.
La renaissance de la ville fantôme
La ville de Hashima a connu une renaissance en 2017, lorsque le Government of Japan a annoncé que la ville allait être restaurée et ouverte au public. La ville est maintenant connue sous le nom de “Hashima Island”.
La ville de Hashima a été construite pour abriter les travailleurs de la mine de charbon de Mitsubishi. La mine a été fermée en 1974, ce qui a entraîné la fermeture de la ville. La ville est restée abandonnée pendant plus de 40 ans.
En 2017, la ville a été ouverte au public et des visites guidées ont été organisées. Plusieurs bâtiments ont été restaurés et des musées ont été créés afin de permettre aux visiteurs d’en apprendre davantage sur l’histoire de la ville et sur la vie des travailleurs de la mine.
La renaissance de la ville fantôme est un exemple fascinant du Japon moderne, qui montre comment les anciennes traditions peuvent être préservées tout en s’adaptant aux changements du monde moderne.
La ville fantôme de Hashima est un lieu unique au monde, à la fois fascinant et terrifiant. Elle est aujourd’hui abandonnée mais, grâce aux efforts des autorités japonaises, elle commence lentement à renaître de ses cendres.